Salon du Livre de Vitré 2016
Salon du Livre de Vitré 23 & 24 avril 2016
Le salon de Vitré fut pour moi l’occasion d’émouvantes retrouvailles. Loïc Le Guillouzer, écrivain, est un ami de collège que je n’avais revu depuis… plus de cinquante ans !
Quelques articles dans la Presse ont été consacrés à ma venue au salon de VITRE. En voici la teneur :
Le Journal de Vitré : Jean-François Zimmermann de retour à Vitré
L'écrivain Jean-François Zimmermann viendra présenter et dédicacer ses œuvres lors du Salon du livre des 22, 23 et 24 avril à Vitré.
Sous un chapiteau tombé comme une feuille sur la place de la gare, entre les allées hantées par des univers colorés ou empreints d’ombre, Jean-François Zimmermann aura son coin de lumière.
L’auteur lillois, un temps vitréen, a répondu à l’invitation d’Yves Lucas, la tête pensante du Salon du livre. « J’ai connu Yves Lucas dans les années 80. Nous faisions partie de l’équipe dirigeante de RCV (Radio Cité Vitré) créée en 1981. Il en était le directeur des programmes et moi-même le vice-président », rembobine Jean-François Zimmermann. « La réalisation d’une émission a tissé entre nous des liens de complicité qui nous attachent encore aujourd’hui. Pour moi, ce salon est l’occasion de retrouver de nombreux amis dont les tempes ont blanchi ! »
Jean-François Zimmermann présentera son nouveau livre historique, dimanche 24 avril, au Salon du livre de Vitré. |
Originaire de Bretagne, cet auteur, président de l'association des auteurs des Hauts-de-France, a aussi vécu à Vitré pendant quinze ans. Il présente son nouveau roman au Salon du livre, en avril.
OUEST-FRANCE : Rencontre
Âgé de 69 ans, Jean-François Zimmermann a eu un parcours original. Né à Paris, il a grandi près de Saint-Malo, où ses études ont été écourtées par le décès de son père. En 1963, il a travaillé dans une agence parisienne de documentation de presse. Puis, ses obligations militaires accomplies, il est retourné en Bretagne, à Rennes, et a intégré une équipe commerciale. « J'ai toujours été plus attiré par les lettres que par le commerce, souligne-t-il. D'ailleurs, enfant, je me réfugiais dans la littérature. J'étais un lecteur fou ! » Il a alors collaboré avec plusieurs revues, tout en écrivant des nouvelles.
Au Salon du livre vitréen
C'est en 2007 que l'auteur se lance dans les romans. « J'avais ressenti un impératif besoin de raconter des histoires. » Dès lors, il a fait des recherches et s'est documenté sur l'histoire de France. Son premier ouvrage, L'ombre de Dieu, traite de l'époque des premières croisades. « J'ai énormément travaillé sur les monuments historiques et les événements, explique-t-il. Mais la transmission était difficile car, au XIe siècle, la langue française, telle que nous la connaissons, n'existait pas. » Il s'est alors tourné vers le XVIIe, siècle de naissance de l'Académie française.
Jean-François Zimmermann a sorti son cinquième roman, le 15 février. Il s'intitule Le mépris et la haine. C'est l'histoire de deux personnages, l'un fils de comte, l'autre fils du garde-chasse dudit comte, tous deux élevés par une même nourrice, au XVIIe siècle. « Pour la première fois, l'histoire se déroule en Bretagne, dans la région malouine, précise-t-il. Le cœur du sujet ? Les rapports existants entre deux conditions différentes, même si le poids de l'histoire et du pouvoir en place à cette époque pèsent moins en province que dans la capitale. »
De Paris à Lille en passant par Vitré
Loin de Vitré, l’histoire de l’auteur débute à Paris où il vécut jusqu’à ses 9 ans avant de mettre le cap vers la Bretagne avec sa famille. Il retournera quelque temps à Paris avant de succomber de nouveau à l’appel de la Bretagne. Vitré devient son fief. « Je suis resté à Rennes jusqu’en 1980, date à laquelle je me suis installé à Vitré. J’y ai vécu jusqu’en 1995, sans doute mes meilleures années, celles de la force de l’âge durant lequel tout paraît possible. Ensuite, je suis reparti à Rennes, puis à Lille en
2009 où je réside actuellement. »
La religion et les conquêtes maritimes
Ses histoires, elles, débutent dans les alcôves de sa chambre d’enfant. Fils unique, solitaire dès son plus jeune âge, il s’enferme dans les livres, puis, de la lecture, il passe à l’écriture de textes courts. « Il m’a fallu attendre une certaine maturité avant de me lancer dans la rédaction de plus longs ouvrages. De la courte nouvelle d’une dizaine de pages à celle, plus conséquente, de 400 ou 500 pages. »
Ses intrigues, il les tricote dans le soupirail de l’histoire, en l’occurrence le XVIIe siècle dont il s’est fait une spécialité. « Mes thèmes récurrents en sont issus : la religion, les conquêtes maritimes. »
Lors du Salon du livre, il présentera et dédicacera l’ensemble de son œuvre, dont le tout dernier Le mépris et la haine. « L’action se déroule dans la région malouine et, bien sûr, tout imprégnée des fragrances marines », rapporte Jean-François Zimmermann qui ne détaille pas plus.
Histoire de laisser le lecteur s’approprier l’intrigue.
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