Salon du Livre de Quiévy
Une belle salle, un accueil chaleureux, mais un public rare, hélas ! qui ne nous a laissé que peu d’opportunités d’échanges.
Il y a des jours sans et des jours avec. C’était un jour sans.
On se console en se disant que l’on a retrouvé quelques auteurs et néanmoins amis, qui nous sont chers. A travers leur regard, on s’aperçoit qu’on a bien vieilli d’autant que, comme de vieux hussards, on évoque les siècles passés (là j’exagère un peu !), les disparus, ceux qui sont encore étonnamment debout, ceux qu’on ne voit plus, et l’on se souhaite longue vie à encore pousser les mots les uns derrière les autres, façon de soigner nos propres maux. On grimace en se baissant pour recharger nos précieux bouquins (maudite arthrose !) dans les sacs et valises qui, en l’occurrence, sont aussi lourdes à porter au retour qu’à l’aller, vu le peu de dédicaces délivrées qui auraient pu alléger les contenants.
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