Salon du Livre de La Couture

Pour parvenir au bout de La Couture, il ne faut pas en perdre le fil… Rassurons-nous, le balisage nous y mène tout droit…

Avant tout consacré à la BD, ce salon invite néanmoins quelques auteurs régionaux et des éditeurs généralistes.
Olivier Barbier, libraire à Wavrin, en est le partenaire officiel.

« Publier un deuxième titre confère à l’auteur un certain statut de respectabilité », me confiait récemment un éditeur. Une prime à la persévérance, en quelque sorte. C’est un fait, les visiteurs s’arrêtent plus volontiers devant une table copieusement garnie que devant un livre unique. Je remarque que la couverture de « De silence et d’ombre » attire l’attention. La main se tend volontiers vers l’ouvrage pour le feuilleter, la curiosité provoque les questions et le dialogue s’engage. C’est le but recherché, les signatures c’est bien, mais l’échange autour de l’œuvre, c’est mieux.

J’ai constaté que sur les salons d’un week-end, il est rare que les deux jours soient de même intensité. Ici, autant le samedi les visiteurs sont nombreux et curieux, autant le dimanche est celui des chalands débonnaires. Ils s’intéressent plus aux polars qu’aux romans historiques ! Ils préfèrent une littérature rassurante dans son balisage, sans surprise, où le bien triomphe toujours du mal, où la langue utilisée est simple, une écriture qui ne nécessite pas d’effort, mais qui ne prête guère à la réflexion ou à la rêverie. Des romans bien troussés qui se lisent en deux ou trois heures. Vite consommés, vite oubliés.

Un petit bémol que je me dois de signaler : les organisateurs du salon sont particulièrement discrets. Je quitte cette manifestation après deux jours de présence sans avoir eu le plaisir de faire leur connaissance.
A souligner, la remise du premier prix de la BD de la ville de La Couture attribué à Benjamin BENETEAU.

Quelques images d'auteurs... et d'auteures... et d'éditeurs... et d'éditrices...