Salon de NIEPPE
J.F. Zimmermann, photo : Charles Henneghien
Salon du livre de NIEPPE - Dimanche 2 octobre 2011
Je suis invité à participer, le samedi en fin d'après-midi, à un débat sur la littérature belge, son histoire et son présent. En effet, l’invité d’honneur du salon est la Belgique. Deux historiens, un photographe, une auteure roumaine, et deux auteurs français dont votre serviteur étaient présents pour débattre face au public. S’il a bien été question de littérature, la politique n’a pas été laissée de côté. Hé oui, la Belgique vit des heures graves. Elle navigue sans pilote depuis plus d’un an, apparemment sans dommage. « Mais cela ne fait très sérieux lorsque l’on sait que notre pays compte en son sein le parlement européen ! », remarque non sans humour M. Van den Broeck, avocat et historien.
Charles HENNEGHIEN
Durant le cocktail qui suit notre prestation, je lie conversation avec Charles Henneghien, photographe reporter belge qui présente une exposition, « La Belgique de papa ». Nous bavardons longuement et il est agréablement surpris lorsque j’évoque certains souvenirs liés à Robert Doisneau que j’ai eu l’honneur de connaître et d’apprécier il y a une trentaine d’années, au temps où j’œuvrais au sein de la Société Photographique de Rennes. Or, son travail n’est pas sans rappeler celui de Doisneau et de Cartier-Bresson, « l’art de l’instant ».
Il ne manque pas dès le lendemain de m'adresser un fort sympathique courriel :
"Cher Monsieur,
Ce week-end à Nieppe était fort sympathique et agréable. Cela restera un bon souvenir.
Je ne doute pas que j'aurai plaisir à découvrir votre apothicaire. J'ai toujours été passionné par l'histoire.
Le succès de ma "Belgique de papa" est pour moi une heureuse surprise. Pour un peu, je passerais pour un Doisneau belge. J'ai dû attendre l'âge de 75 ans pour trouver à publier ces photos de jeunesse. Cela me vaut une agréable fin de carrière.
Bien cordialement.
Charles Henneghien"
Dimanche
Le salon débute par une présentation, sympathique mais un peu longuette, de chaque auteur, invité à s’exprimer au micro devant Monsieur le maire de Nieppe.
Je fais enfin connaissance de Gilles Warembourg dont j’ai tant aimé le livre, « Flandre Noire » (voir mes impressions dans la rubrique « Mes lectures »). Il me fait l’honneur de m’accompagner à déjeuner et je ne manque pas de lui exprimer tout le bien que je pense de son écriture.
En conclusion, le soleil, que nous apprécions tous, n’a pas incité le public à s’enfermer dans un salon alors que la plage est si tentante.
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