Salon Abbaye Belval 2023
Belval, le 11 juin 2023
C’est un endroit « chargé d’Histoire », pour emprunter à un cliché, qui ne manque pas de charme. Nous, auteurs invités à déballer nos histoires qui elles non plus ne manquent pas de charme, sommes les marchands du temple en ces lieux sacrés. Qui nous en chassera ?
L’orage, autour de 16 heures.
Que dire de ce salon ?
D’abord, l’accueil – qui ne manque pas de charme, décidemment – est chaleureux, concrétisé en la personne de l’organisatrice, Françoise Grégis.
Mais tout ce charme suffit-il pour que nous en revenions, nous plumitifs, charmés ?
Je crains que non.
Pour assurer la réussite d’un salon du livre, il faut des visiteurs, lecteurs en puissance. Si je vous disais que je n’en ai dénombré que quelques dizaines, me croiriez-vous ?
A cette aune, les dédicaces furent rares. Très rares.
Les auteurs invités (au nombre de la trentaine) qui ne voulaient pas souscrire à l’adhésion en tant que membres bienfaiteurs de l’abbaye (15 euros), ne bénéficiaient pas du repas (un vilain croque-monsieur à peine plus important qu’un timbre-poste et une minuscule part de tarte, sans boisson). Il leur fallait alors plonger des doigts contraints au fond de leur bourse pour faire taire leurs estomacs.
Tout était payant et les verres consignés – non mais, des fois qu’on aurait emporté ce gobelet de plastique estampillé « Abbaye de Belval » !
Quant aux rares visiteurs, ils étaient, eux, contraints à payer leur entrée (3 euros).
Tout est dit.
Heureusement que le soleil était au rendez-vous et que mes confrères étaient … charmants !
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