Le journal de Vitré mars 2016
Le journal de vitre 2016
VitréJean-François Zimmermann de retour à Vitré
L'écrivain Jean-François Zimmermann viendra présenter et dédicacer ses œuvres lors du Salon du livre des 22, 23 et 24 avril à Vitré.
03/03/2016 à 16:00 par Nathalie Tropée
Côté pile, les 22, 23 et 24 avril seront consacrés aux sports à Vitré par le biais des Sportiviales. Côté face, le Salon du livre sera l’événement associé qui montrera la face culturelle de la ville.
Sous un chapiteau tombé comme une feuille sur la place de la gare, entre les allées hantées par des univers colorés ou empreints d’ombre, Jean-François Zimmermann aura son coin de lumière.
L’auteur lillois, un temps vitréen, a répondu à l’invitation d’Yves Lucas, la tête pensante du Salon du livre. « J’ai connu Yves Lucas dans les années 80. Nous faisions partie de l’équipe dirigeante de RCV (Radio Cité Vitré) créée en 1981. Il en était le directeur des programmes et moi-même le vice-président », rembobine Jean-François Zimmermann. « La réalisation d’une émission a tissé entre nous des liens de complicité qui nous attachent encore aujourd’hui. Pour moi, ce salon est l’occasion de retrouver de nombreux amis dont les tempes ont blanchi ! »
De Paris à Lille en passant par Vitré
Loin de Vitré, l’histoire de l’auteur débute à Paris où il vécut jusqu’à ses 9 ans avant de mettre le cap vers la Bretagne avec sa famille. Il retournera quelque temps à Paris avant de succomber de nouveau à l’appel de la Bretagne. Vitré devient son fief. « Je suis resté à Rennes jusqu’en 1980, date à laquelle je me suis installé à Vitré. J’y ai vécu jusqu’en 1995, sans doute mes meilleures années, celles de la force de l’âge durant lequel tout paraît possible. Ensuite, je suis reparti à Rennes, puis à Lille en
2009 où je réside actuellement. »
La religion et les conquêtes maritimes
Ses histoires, elles, débutent dans les alcôves de sa chambre d’enfant. Fils unique, solitaire dès son plus jeune âge, il s’enferme dans les livres, puis, de la lecture, il passe à l’écriture de textes courts. « Il m’a fallu attendre une certaine maturité avant de me lancer dans la rédaction de plus longs ouvrages. De la courte nouvelle d’une dizaine de pages à celle, plus conséquente, de 400 ou 500 pages. »
Ses intrigues, il les tricote dans le soupirail de l’histoire, en l’occurrence le XVIIe siècle dont il s’est fait une spécialité. « Mes thèmes récurrents en sont issus : la religion, les conquêtes maritimes. »
Lors du Salon du livre, il présentera et dédicacera l’ensemble de son œuvre, dont le tout dernier Le mépris et la haine. « L’action se déroule dans la région malouine et, bien sûr, tout imprégnée des fragrances marines », rapporte Jean-François Zimmermann qui ne détaille pas plus.
Histoire de laisser le lecteur s’approprier l’intrigue.
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